Rechercher

77è semaine fédérale internationale
de cyclotourisme
du 2 au 9 août 2015

Le président du COSFIC

André KLAVUN
Président du Comité d’Organisation de 
la 77e Semaine Fédérale Internationale de Cyclotourisme (COSFIC), ce passionné de vélo de 61 ans est à la tête d’une véritable machine de guerre pour accueillir dans les meilleures conditions environ
 15000 participants.



.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.

COMMENT S’EST PASSÉ VOTRE ÉTÉ ?

J’ai beaucoup travaillé à l’organisation de la semaine fédérale de cyclotourisme ; c’est presque un temps plein ! Les derniers mois ont été chargés car il a fallu gérer beaucoup de détails pour que tout soit fin prêt le 1er août 2015. Même en vacances, je ne me suis pas séparé de mon ordinateur et suis resté connecté ! J’ai été aussi présent à Saint-Pourçain où se déroulait l’édition 2014 pour distribuer aux participants le magazine annonçant la semaine fédérale à Albi.

EST-CE UNE PREMIÈRE POUR ALBI ?

La ville a déjà accueilli cette manifestation en 1966 avec 600 participants. En 2015, pour la 77e édition, nous espérons en accueillir 15 000 dont un millier d’étrangers. L’idée de l’organiser à Albi nous est venue il y a quelques années. Beaucoup ont pensé que nous avions le temps de voir venir. Or, il y aura assez d’imprévus pour qu’on essaye de solder ce que l’on peut faire avant ! Dans les prochaines semaines, nous allons préparer les inscriptions, réfléchir à toute la logis- tique, au traçage des circuits, recruter des bénévoles, trouver des logements, etc...

UN MESSAGE À PASSER AUX ALBIGEOIS À CE SUJET ?


Nous aurons besoin d’environ 2 000 bénévoles disponibles la semaine ou même une journée. Le comité d’organisation en compte déjà 70 répartis dans quinze commissions. Certains ne font pas de vélo, mais ont décidé de s’impliquer. Il y a vraiment une bonne ambiance au sein des équipes. Nous recherchons également des personnes qui ont une chambre de libre à Albi et qui accepteraient d’accueillir des participants.

DEPUIS QUAND PRATIQUEZ-VOUS LE CYCLOTOURISME ?


Dans les années 90, ma femme et moi avons accompagné des amis pour faire trois jours de cyclocamping. On m’avait prêté un vélo qui n’était pas à ma taille. J’ai trouvé ça assez dur. Ma femme, en revanche, a beaucoup apprécié. À notre retour, elle a voulu acheter un vélo. Nous sommes ressortis du magasin avec un vélo chacun. Aujourd’hui, j’en ai trois et roule entre 8000 et 10000 km par an. C’est vraiment une belle activité physique qui permet de découvrir des paysages merveilleux. Avec mes amis, on dit souvent : on aurait tout le pognon du monde, on ne serait pas mieux sur notre vélo ».

AUJOURD’HUI, VOUS ROULEZ SEUL OU EN GROUPE ?


Plutôt en groupe. Il nous arrive fréquemment de partir à plusieurs découvrir une région à vélo. Je fais aussi partie du Club de Randonneurs Albigeois qui compte 200 membres. C’est un des plus grands de France. Trois fois par semaine, le lundi, mercredi et samedi, une randonnée est proposée au départ de la place Pelloutier. Cinq groupes de niveau existent, ce qui permet à chacun de trouver chaussure à son pied.

D’OÙ ÊTES-VOUS ORIGINAIRE ?

Je suis né en Lorraine. Ma famille travaillait aux mines de charbon et vivait dans une cité ouvrière. À 18 ans, comme mon père et mon frère, je suis devenu mineur. Trois mois plus tard, j’ai préféré partir faire mon service militaire et suivre une formation de trois ans. À mon retour, j’ai intégré un bureau d’études aux Charbonnages, où j’étais chargé de travailler sur les composants électriques des machines de la mine.

COMMENT ÊTES-VOUS ARRIVÉ À ALBI ?

Grâce à EDF. Après sept ans de travail, j’ai repris à nouveau les études pour devenir ingénieur. En 1984, EDF m’a recruté pour gérer des barrages hydroélectriques en Alsace. J’ai ensuite été responsable de centrales dans les Alpes avant d’arriver dans le Tarn. En 1997, j’ai été nommé directeur du groupe d’exploitation des centrales sur le Tarn et le sud Aveyron. Ce travail a été très intéressant, mais parfois éprouvant. J’ai passé quelques nuits blanches. L’une des difficultés était de se préparer à des phénomènes peu fréquents comme les crues. J’ai fini ma carrière à Toulouse en assurant la gestion régionale des centrales de l’ensemble du sud-ouest.

VOUS SEMBLEZ ÊTRE ATTACHÉ À ALBI …

Albi est une ville qui me plaît et j’ai souhaité y rester tout en travaillant à Toulouse. Elle est à taille humaine ; on y trouve tout ce dont on a besoin, et à vélo, on est vite à la campagne ! Pour la semaine de cyclotourisme, Albi a de nombreux atouts et bénéficie de conditions d’accueil exceptionnelles avec le Parc des expositions et le circuit où tout sera concentré. Cet événement participera au rayonnement de la ville et donnera lieu à des retombées économiques importantes. Des études les ont estimées à cinq millions d’euros environ.
.

Photo : François Guibilato (mairie Albi).

Article paru dans AlbiMag (magazine de la ville d’Albi) N°175 septembre 2014.

↑ retour en haut de page

Twitter Facebook

Avec le soutien de
logo Conseil Régional du Tarn logo Mairie d'Albi logo Fédération Francaise de Cyclotourisme logo Communauté d'agglomération de l'Albigeois logo CCI du Tarn Rlogo égion Midi-Pyrénées
Suivez nous
logo Facebook logo twitter