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77è semaine fédérale internationale
de cyclotourisme
du 2 au 9 août 2015

8 août - samedi

# Sixième pétale : "La vallée du Tarn et hautes terres d’Oc"

Le meilleur pour la fin :
Nous ne pouvions pas vous laisser partir sans vous emmener dans la vallée du Tarn, en amont d’Albi, pour vous faire visiter la presqu’île d’Ambialet.
Autour d’une aiguille schisteuse, le Tarn fait une longue boucle de 3 kms. Ce site unique, qui fut pendant plus de deux siècles la plus importante place forte de l’AIbigeois, porte encore les traces d’un passé prestigieux.


Deux paysages distincts vont se succéder aujourd’hui. La première partie longera le Tarn dès la sortie d’Albi, la seconde randonnera entre collines et vallons. Vaches, moutons et brebis animeront le paysage.

# Vue d’ensemble des circuits P1 et P2

# Vue d’ensemble des circuits P3 et P4

Attention : Ces deux cartes sont données à titre indicatif, des modifications (mineures) ont pu y être apportées. Pour visualiser les dernières versions, découvrir les parcours en détail, les profils altimétriques, etc... cliquer sur l’identifiant OpenRunner de chacun des circuits.
À noter : Pour le circuit P1, les dénivelés cumulés + et - donnés par Openrunner sont erronés par suite de la présence de deux tunnels .

- Circuit P1 : ---- distance : 64 km. --------- cumul dénivelé positif : 220 m. ------- Identifiant OpenRunner : 4354481
- Circuit P2 : ---- distance : 72 km. --------- cumul dénivelé positif : 620 m. ------- Identifiant OpenRunner : 4354488
- Circuit P3 : ---- distance : 92 km. --------- cumul dénivelé positif : 950 m. ------- Identifiant OpenRunner : 4354503
- Circuit P4 : ---- distance : 133 km. ------- cumul dénivelé positif : 1750 m. ------ Identifiant OpenRunner : 4354508


# Circuits P3 & P4 : Itinéraire de délestage à Ambialet ...

À Ambialet, les différents circuits proposés franchissent le Tarn par une étroite passerelle, ce qui obligera la majorité des cyclotouristes à descendre de vélo pour traverser le Tarn. Cela risque d’occasionner des ralentissements, nous conseillons (ce n’est pas une obligation) aux cyclotouristes qui ont choisi les circuits P3 et P4 et qui ne veulent pas s’arrêter au point d’accueil d’Ambialet, de prendre juste après le pont l’itinéraire de "délestage" (ne pas tourner à gauche, aller tout droit par le petit tunnel).
ATTENTION : Vous ne repasserez pas par Ambialet, les parcours P3 et P4 filent le long de la vallée du Tarn puis grimpent sur le plateau vers Alban et reviennent sur Albi par Teillet. Si vous tenez à visiter la presqu’île d’Ambialet, le prieuré ... ou passer au point d’accueil ne prenez pas cet itinéraire de "délestage".

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# Et au milieu coule la rivière Tarn ...

... qui a donné son nom au département. L’origine du nom Tarn serait Tarnis (dieu gaulois) ou des racines tan (falaises) et ar (rivière) du parler gallo-italique.
Le Tarn méandre dans une vallée encaissée jusqu’au Saut de Sabo où il chute naturellement de 20 mètres en gorges vives sur la commune de St Juéry.
Cette chute a fortement favorisé l’implantation au XIXème d’un ensemble sidérurgique longtemps florissant. Aujourd’hui, cet ancien site industriel est reconverti en musée.
Le Musée du Saut du Tarn, créé en 1995 par d’anciens ouvriers de l’usine métallurgique, est avant tout un lieu de découverte : Découverte d’une épopée industrielle aux XIXe et XXe siècles... Il est installé au cœur de l’ancien site industriel du Saut du Tarn, dans le bâtiment de la première centrale hydroélectrique de l’usine. Cet édifice, classé Monument historique, fait à la fois revivre cette épopée industrielle mais également les débuts de l’électricité : dynamos, alternateurs, canaux souterrains vous guideront jusqu’aux turbines, là où l’eau s’est retirée pour laisser place à la visite…
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# Premier point d’accueil.

Ambialet, les pieds dans le Tarn, se niche sur un éperon rocheux qui forme un isthme presque parfait. Celtes, Vicomtes de Trencavel, Comtes de Toulouse, Croisade contre les Albigeois … L’histoire de cette presqu’île a de tout temps été mouvementée. Le prieuré roman continue de veiller sur le village en véritable porte de la Vallée du Tarn. Il offre une vue à couper le souffle vers les plateaux de l’albigeois et les collines du Ségala.


# Second point d’accueil.

Alban, village façonné par une longue tradition agricole, l’exploitation de terres riches et variées et l’élevage fermier ont offert des produits et un savoir faire unique aux Monts d’Alban.
L’église est un merveilleux mélange d’ancien et de nouveau. Les fresques de Nicholaï Greschny, [1] ornent toute l’église et illustrent les évangiles. La beauté des icônes et les couleurs puissantes forcent la contemplation. Une visite s’impose (l’église est toujours ouverte), vous ne le regretterez pas.
La balade se poursuit sur le plateau des Monts d’ Alban, à mi-chemin entre l’Aveyron et le Parc naturel régional du Haut Languedoc.
Montfranc, aux confins du Tarn, est traversé par l’ancien chemin de l’Albigeois au Languedoc, converti aujourd’hui en route départementale.
Dans cette région du département et uniquement ici, se dressent le long des chemins, aux carrefours,dans les lieux de prières ou sur la tombe des défunts de nombreuses croix en forme de disque, dites "paradoxal" ou "subdiscoïdale".


# Dernier point d’accueil.

Situé à 620m, dans les Hautes Terres d’Oc, St Pierre de Trivisy s’est doté au fil des années d’un large éventail d’équipements touristiques : structures d’hébergements, base de loisirs aqua-ludique et parc d’aventures.
Avant d’atteindre le village de Teillet, la silhouette du château de Grandval émerge du lac de Razisse [2]
Ici eut lieu au cours de la Seconde Guerre Mondiale une bataille importante entre le maquis et l’armée allemande. Actuellement, les ruines du château sont couvertes de lierre et envahies d’arbres.
Teillet, son nom provient de l’occitan telh : le tilleul. Il n’a pas été toujours le village paisible connu des promeneurs d’aujourd’hui. Lorsque la Réforme gagna peu à peu le Haut-Languedoc, Il devint l’une des trois places fortes protestantes du diocèse d’Albi. Cette région a connu l’exploitation de mines d’or à laquelle a succédé celle de la fluorine.

Page mise à jour : juin 2015.
Crédits photos : tourisme tarn, jean paul azam, vincent cauquil et donnatien rousseau.


[1Nicolaï Greschny est né en 1912 en Estonie. La guerre l’amena dans notre région où il releva une ferme en ruines et dès 1948 il commença à bâtir une chapelle de style roman campagnard dans la commune de Marsal. Il y mit en sûreté des icônes sauvées de la destruction. Descendant d’une lignée d’artistes, il décora de fresques de style byzantin une centaine d’églises, tout en réalisant des icônes aujourd’hui dispersées dans la France entière. Le Tarn fut une terre d’élection pour la réalisation de son œuvre. Après sa disparition en 1985, il repose dans la crypte de sa modeste "cathédrale". A la Maurinié, son fils continue son œuvre.

[2Le barrage de Razisse a été construit en 1955 sur le Dadou. Sa mise en eau a recouvert le château, fermes , prairies, ponts et routes qui réapparaissent parfois à la faveur d’une forte baisse estivale. Sur ses rives, très souvent inaccessibles, se sont installés une base départementale de loisirs de plein air (réservée aux scolaires et groupes d’enfants), une ferme équestre ...
Au début des années 80, la pollution due aux mines de spath-fluor implantées en amont de la retenue, a détruit l’importante faune piscicole (truites, brochets, écrevisses, ...) que le barrage abritait..

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