Ville d’histoire et de culture dont l’ensemble de la Cité Épiscopale est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO mais également élue en 2012 "Ville la plus sportive de France" par le journal L’Équipe, Albi démontre qu’elle est en pleine évolution et qu’elle sait conjuguer patrimoine, modernité, recherche et innovation.
Chaque année, elle attire plus de 800 000 touristes qui viennent visiter la cathédrale Sainte-Cécile, le plus grand édifice religieux du monde bâti en briques, véritable chef- d’œuvre de l’art gothique méridional, mais aussi le palais de la Berbie qui abrite le musée Toulouse- Lautrec et sa superbe collection de tableaux et d’affiches du peintre originaire d’Albi.
L’ouverture du Grand Théâtre des Cordeliers en 2014, projet conçu par l’architecte Dominique Perrault, est un nouvel enjeu de dynamisme. Cet équipement à l’architecture contemporaine unique dans la région sera au service des arts au sein d’un quartier culturel en cœur de ville qui deviendra la porte d’entrée touristique de la cité épiscopale.
De nombreux sites décrivent, montrent, expliquent ... tous les charmes de la ville. Nous n’allons pas en faire un de plus, vous trouverez ci-dessous des liens permettant de découvrir, visiter (virtuellement) en attendant de venir juger sur place la véracité de tout ce que vous avez pu voir par écran interposé.
Inévitablement, vous serez subjugué par la cathédrale, le palais de la Berbie, le Musée ... mais ne manquez surtout pas ce qui donne un cachet unique et incomparable à la cité : la brique foraine et les rues du Viel Albi.
.
# La brique "foraine"
" Albi doit à la brique sa chaude lumière pour éclairer toujours son passé " J. Lautier 1968.
On trouve à Albi l’emploi d’un module particulier que l’on nomme "brique foraine". Ce terme proviendrait du fait que la brique était cuite dans un four, ce qui donnait une meilleure qualité par opposition aux briques crues, et aussi du fait qu’on la vendait essentiellement dans les foires.
La brique foraine répond à un module harmonieux, facilement manipulable (de 8 à 9 kg), de plus, ses dimensions moyennes (5 x 32 x 22 cm) en font un module approchant du nombre d’or correspondant à une recherche d’équilibre des proportions. La brique foraine avait une surface de portance très importante, qui permettait de monter des maçonneries complètes en se passant de tout élément de chaînage en pierre. Elle permettait d’exclure les problèmes délicats de taille pour l’ajustage, et ne nécessitait pas de spécialistes qualifiés pour la construction des murs.
Plus que Toulouse, Albi mérite le surnom de "Ville rose", induit par l’usage à grande échelle de cette brique foraine et de la tuile .
Les rives de la vallée du Tarn ont permis une utilisation en abondance d’une argile rouge. Édifices, maisons ... la brique est omniprésente. Ces briques foraines ont été fabriquées de l’antiquité jusqu’au XVIIIe siècle selon un gabarit très précis dans l’albigeois, et c’est seulement au XIXe qu’apparaissent les briques mécaniques.
Durant vos promenades dans les rues de la vieille ville, on peut encore remarquer des marques de doigts des tuiliers et briquetiers qui les ont façonnées, puis fait sécher au feu de bois.
Ce matériau se retrouve dans la cathédrale Sainte-Cécile, le palais de l’archevêché et les maisons de la cité médiévale. Joliment restaurées, nombre de celles-ci présentent des colombages apparents avec des murs constitués de croisillons en bois et remplissage en briques
La Cité épiscopale porte à son plus haut point l’expression architecturale et esthétique d’un matériau universel. La cathédrale et le palais de la Berbie s’imposent parmi les plus grandes constructions au monde en brique cuite sans équivalent ailleurs, contrastant avec les édifices gothiques du reste de l’Europe.
.
# Les rues du Viel Albi
Les noms des rues permettent d’évoquer ceux des familles albigeoises qui les ont habitées autrefois (les Guyesse, les Saunal ...) ou bien des églises ou chapelles disparues (St Étienne, St Affric, St Julien ...) ou encore des activités artisanales ou commerciales (Peyrolière : chaudron, Coteleria : coutellerie ...).
Se promener dans les vieilles rues d’Albi c’est feuilleter un livre d’histoire, plusieurs circuits sont proposés et signalés pour vous aider à mieux découvrir la cité. Mais n’hésitez pas à sortir du flot des touristes bien disciplinés et à vous perdre dans les petites ruelles adjacentes, car c’est à ce moment-là que vous tomberez sur des trésors cachés ...
À deux pas de la cathédrale le quartier du Castelviel, fut le berceau d’Albi et pendant longtemps isolé par des fossés et remparts. On y accède maintenant par la rue du même nom, bordée de chaque côté de vieilles maisons à colombages qui témoignent de l’ancienneté du faubourg.
Attenante à la rue, ne manquez surtout pas la place Savène. Une place miniature, intime et resserrée, elle offre de belles maisons dont les plus anciennes datent du XIIIe siècle avec leur soleilhou. C’est un îlot de quiétude et de tranquillité où il fait bon se reposer à l’ombre de la cathédrale toute proche. Un peu plus loin, une fresque évoque un estaminet "Le bon jus de la treille" disparu aujourd’hui, mais très animé jusque dans les années 1970, et les activités du XVIIIe siècle dont ... la prostitution dans la rue du Paradis toute proche.
.
Albi, présentation du patrimoine (conception et réalisation Ville d’Albi)
Film générique d’Albi, la cité épiscopale (conception et réalisation Ville d’Albi)
.
# Pour en savoir plus :
- Le site officiel de la "Mairie d’Albi", une mine de renseignements (administrations, institutions ...)
- La "Cité épiscopale d’Albi" inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 2010 : découvrir, comprendre, transmettre, ressentir, soutenir ... des images magnifiques.
-"Albi.fr" : l’outil de promotion du territoire Albigeois. Comment devenir ambassadeur d’Albi (qui, pourquoi, comment ?)
- Le site de "Office de Tourisme d’Albi", des images, des vidéos et une visite d’Albi en 360°.
Page mise à jour janvier 2015.
Crédits photos : mairie d’Albi, jean paul azam, gérard alquier, vincent cauquil.
