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77è semaine fédérale internationale
de cyclotourisme
du 2 au 9 août 2015

Ambialet , Saint Juéry, les berges du Tarn

# Ambialet et la vallée du Tarn

Points forts de cette journée :
- La chapelle de Nicolas Greschny à La Maurinié à côté de Marsal.
- Ambialet : la centrale, le château, le prieuré et l’église.
- Arthés : la centrale EDF au Saut de Sabo.
- Le musée du Saut du Tarn à Saint Juéry.

Pour cette cyclo, le départ se fait depuis Albi rendez- vous au Stadium, inutile donc de prendre la voiture.

Première visite à Marsal, plus exactement à La Maurinié, ce petit hameau a été de 1948 jusqu’à sa mort en 1985 le lieu de réflexion et de création de Nicolaï Greschny [1], fresquiste et peintre d’icônes. Ses ascendances russes font de lui un artiste exceptionnel de la peinture religieuse de notre temps. Il a bâti la chapelle où il repose aujourd’hui et dans laquelle on conserve de nombreux trésors religieux. Aujourd’hui encore sa famille vit sur place. Son fils Micha continue son œuvre et son esprit dans des techniques qui lui sont propres.
Pour en savoir plus, consulter le site : www.nicolaigreschny.net

Entre Albi et les gorges du Tarn, la vallée dessine ici une boucle de trois kilomètres formant une impressionnante presqu’ile rocailleuse. Ambialet se niche sur cette langue de terre et dévoile son panorama spectaculaire. Des Celtes aux comtes de Toulouse en passant par la croisade contre les albigeois, cette situation géographique a incité les hommes à venir s’y réfugier et y installer leur pouvoir.
Sur ce terrain accidenté, la ville a évolué en deux visages au fil de l’histoire : Ambialet-le-haut et Ambialet-le-bas . Sur le rocher, le pouvoir seigneurial et le haut lieu de la foi. En bas, au bord de la rivière, la vie qui marche : commerçants, pèlerins le long des sentiers muletiers.
Depuis le prieuré, vous bénéficierez d’un point de vue exceptionnel sur l’ensemble de la presqu’île d’Ambialet,


À Arthés, le site du Saut de Sabo, exceptionnel par sa chute naturelle de 20 mètres, était un lieu propice pour accueillir une centrale hydroélectrique. Depuis son ouverture en 1990, la centrale “Saut de Sabo” a une puissance de 30 000 Kw, ce qui équivaut à la consommation de la ville d’Albi.


Le Musée du Saut du Tarn à St Juéry créé en 1995 par d’anciens ouvriers de l’usine métallurgique, est avant tout un lieu de découverte : découverte d’une épopée industrielle du XIXe au XXe siècle...
Il est installé au cœur de l’ancien site industriel du Saut du Tarn, dans le bâtiment de la première centrale hydroélectrique de l’usine. Cet édifice, classé monument historique, fait à la fois revivre cette épopée industrielle, mais également les débuts de l’électricité.
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# Vue d’ensemble du circuit

Attention : Cette carte est donnée à titre indicatif, des modifications du tracé peuvent y être apportées.
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# Renseignements pratiques

- Cette cyclo-découverte est proposée le lundi 3 et le vendredi 7 août.
- Club accompagnateur : Cyclo Randonneurs Albigeois (affilié à la FFCT).
- Départ à 8h30 du parking du COSEC à Albi (à côté du Stadium).
- Distance de la rando : 54 km.
- Cumul dénivelé positif : 220 m.
- Pique-nique à Ambialet.
- Identifiant "OpenRunner" : 4423952 (les dénivelés cumulés + et - donnés par Openrunner sont erronés par suite de la présence de deux tunnels sur ce circuit).
- ATTENTION : ce circuit franchit deux tunnels, au 12è km. le tunnel de Puech Mergou (987m) et au 14è km. celui de Maillebroc (387m). Ces deux tunnels sont éclairés, néanmoins le port du gilet de sécurité et un éclairage sur le cycle sont obligatoires (code de la route).

Page mise à jour : janvier 2015.
Crédits photos : vincent cauquil, jean paul azam.
Infographie (cartes) : vincent cauquil.


[1Nicolaï Greschny est né en 1912 en Estonie. La guerre l’amena dans notre région où il releva une ferme en ruines et dès 1948 il commença à bâtir une chapelle de style roman campagnard dans la commune de Marsal. Il y mit en sûreté des icônes sauvées de la destruction. Descendant d’une lignée d’artistes, il décora de fresques de style byzantin une centaine d’églises, tout en réalisant des icônes aujourd’hui dispersées dans la France entière. Le Tarn fut une terre d’élection pour la réalisation de son œuvre. Après sa disparition en 1985, il repose dans la crypte de sa modeste "cathédrale".

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